Ce jeudi 21 novembre, le club a fêté l'arrivée du beaujolais nouveau dans un nouveau restaurant d'Arles (le LOUIS VII). Nous avons passé une très bonne soirée (à environ 35 adhérents et conjoints)
Voici le résumé en images :
Notre trésorier PAUL, en train de pointer les présents pour les plumer
dimanche 24 novembre 2013
lundi 14 octobre 2013
Passation de pouvoir
Vendredi 20 septembre au restaurant « Le Patio » à
Fontvieille, s’est déroulé un événement très important dans la vie du
« Kiwanis Arles Camargue ».En effet l’heure de la passation de
pouvoir était arrivée !
C’est en présence de notre hôte Guy Frustier, maire de Fontvieille,
de Mr Hervé Schiavetti, maire d’Arles
des Kiwanis et leurs compagnes et invités que Michel Navarro prenait la
parole.
Président pendant 2 ans, bien au-delà de ce que stipulent
les statuts il a fait état du bilan très
fourni et très riche de son mandat.
Toutes les actions traditionnelles ont été maintenues (pas
un enfant sans jouet, le loto, les rencontres avec d’autres clubs, la
participation au congrès, intronisation de 4 nouveaux membres).
De grandes conférences sur les découvertes du Rhône (César,
la barge romaine) sur les aqueducs de la Crau, des interventions sur des thèmes
professionnels par des Kiwaniens ont agrémenté quelques agréables soirées.
Nous avons participé au projet Eliminate pour la disparition
du tétanos néo-natal.
Un jumelage fructueux avec Arcachon fut réalisé.
Puis Michel Navarro souhaitait à Michel Gondard, nouveau
président pour la période 2013-2014 de continuer cet échange d’amitié, de
convivialité et de fraternité sans oublier la devise des Kiwanis : »Servir
les Enfants du Monde »
Après avoir remercié
son secrétaire Jean-Pierre Duivon et son trésorier Jean-Claude
Marchesseau pour le travail accompli à ces côtés, il abordait le sujet de la
mixité du club qui permettrait le développement du club et son existence même
en citant : »La femme est l’avenir de l’homme »
Cliquer sur la photo Puis il transmit le collier de président du Kiwanis Arles
Camargue à Michel Gondard sous les applaudissements de la nombreuse assistance.
Michel Gondard félicitait son prédécesseur pour les actions
accomplies et promettait de se montrer digne de la tâche qui l’attend.
Après quelques mots d’encouragements et de félicitations de
Mr Guy Frustier, maire de Fontvieille et de Mr Hervé Schiavetti, maire d’Arles,
dont les présences ont été vivement appréciées, chacun levait le verre de
l’amitié au succès de la nouvelle équipe constituée donc de Michel Gondard, président ;
de Pierre Ferrier, employé de banque, secrétaire et de Paul Martinot, agent
d’assurance et nouveau trésorier.
La soirée conviviale et fraternelle s’est prolongée en
dégustant les plats mitonnés par la sympathique équipe du »Patio » de
Fontvieille !
vendredi 17 mai 2013
Le Kiwanis participe au marathon des Alpilles
A cette occasion le Kiwanis Arles - Camargue présentait 2 équipes de 3 coureurs.
Malgré une météo hivernale , le
départ était donné au stade Fourchon en Arles. Le premier relais au bout de 16
km se faisait à l'entrée de la commune de Fontvieille. La 2 ème partie de 14 km emmenait les coureurs à travers le site magnifique des Alpilles. Le 3 ème relais était réalisé au pied du moulin d'Alphonse Daudet à Fontvieille et le dernier
concurrent parcourait les 12 km restants pour retourner en Arles au stade
Fourchon où un buffet les attendait.
Une ambiance très conviviale qui a
vu la participation de 153 équipes.
Nos coureurs du Kiwanis étaient
soutenus par les sportifs aguerris des Foulées de l'Olivier de Mouriès , village
des Alpilles voisins.
Des performances fort honorables ont comblé nos kiwaniens , heureux
d'avoir œuvré pour cette manifestation caritative : Nom | Prénom | Temps | Temps global | Place |
BARGIER | Jacques | 1h39'56 | ||
TISSIER | Gregory | 1h03'20 | ||
MATHERON | Bernard | 1h12'55 | 3h56'11 | 109° |
FERRIER | Pierre | 1h28'21 | ||
SANTINI | Fabrice | 1h18'02 | ||
BONNET | Christian | 1h15'13 | 4h01'36 | 123° |
mercredi 15 mai 2013
Poèmes de S. BAGNIS lus par Jacques mercredi 8 mai 2013
A MES AMIS
S'il ne me restait plus qu’une heure à travailler
c 'est dans mes oliviers que la passerais
S'il ne me restait plus, qu’une heure à regarder
ce serait nos Alpilles qu’un soir j 'admirerais
S'il ne me restait plus, qu’une heure à écouter
c 'est le chant des cigales, je crois que j 'aimerais
S'il ne me restait plus, qu’une heure pour aimer
c 'est encore Toi, ma femme que je rechoisirais
Et, s'il ne me restait, qu’une heure d'amitié c 'est à vous mes amis que je la donnerais.
Car j 'ai besoin d'amis, c'est pour moi nécessaire
comme j'ai besoin d'eau, comme j'ai besoin d'air
Tout au long de sa vie, on a besoin d'amis
de savoir, qu’on vous aime, et qu’on vous apprécie
pas parce qu’on est plus fort, plus riche ou plus beau
simplement pour soi-même, et sans a priori
malgré tous nos travers, et nos sautes d'humeur
quand on a des problèmes, quand on a des malheurs
tout au long de sa vie, on a besoin d'amis.
Bien sûr on a des joies, au sein de sa famille
des peines aussi parfois, si fortes qu'on vacille
ces jours-là, ils sont là, silencieux mais présents
leurs yeux vous réconfortent, comme des mains qu’on tend.
L'amitié je le crois, celle avec un grand A
c’est comme un tatouage, ça ne s'efface pas
certaines mal gravées, dans le temps s'éliminent
ça vous fait mal longtemps, au creux de la poitrine
comme si dans le cœur, on avait une épine
et si c’était sincère, ça ne guérit pas.
Aujourd’hui quarante ans, comme on dit ça se fête
mais le plus beau présent, qu’ensemble vous me faîtes
c 'est d'être ici présents, merci de tout mon être
et le souhait ce soir, que devant vous j 'exprime
c 'est qu’à ma dernière heure, j'ai encore votre estime.
Le dernier berger
On n’imagine pas, quand on vit en Provence
de parler du pays, sans évoquer Mistral
le vent du même nom, le soleil, les cigales.
On n’imagine pas, nous gens du pays d'Arles
vivre sans les Alpilles, ou sans les oliviers
sans ce soleil qui brille, et qui nous fait chanter
et dans ce lieu magique, ce désert de galets
dans ce pays de Crau, de lumière arrosé
on n’imagine pas, on veut pas y penser
à la Crau sans agneaux, à la Crau sans bergers.
L'agneau c’est la légende, les contes pour enfants
il accompagne l'homme, depuis la nuit des temps
l'agneau c’est l'innocence, l'agneau c'est la douceur
tant de choses qui manquent, aujourd'hui dans nos cœurs.
Des bergers il en reste, des vrais des passionnés
qui parlent à leurs bêtes, qui aiment leur métier
on l'appelle métier, mais c’est un sacerdoce, que celui de berger
comme un prêtre est lié à Dieu, à ses fidèles
c’est de ses bêtes, lui, qu’il est le prisonnier.
Il est l'un des symboles du pays provençal
comme l'est le gardian, comme l'est le Mistral
l'Alpille aux roches blanches, l'olivier argenté les cigales
qui chantent, le ciel trop pur l'été.
Ce sont ces choses simples, qui font notre bonheur
ces choses qu’on côtoie, sans s'en apercevoir
où le sot ne verra, peu ou pas de valeur
mais où riche sera, celui qui sait les voir.
Et quand viendra le jour, où le dernier berger, chassé de son royaume
fermera pour toujours, en pleurs, les vieilles portes, de sa bergerie morte
et sans se retourner, s'en ira, sans parler, pour cacher son chagrin
alors, va dire au Monde, qu’il faut se préparer,
que c’est bientôt la fin.
OLIVIER, MON AMI
Mon olivier quand je lui parle, semble comprendre et m'écouter
Ses feuilles luisent à mon approche, quand je viens pour le caresser
Et frissonnent au moindre souffle, comme les cheveux d'une fée
Il sait deviner mes peines, et me les vite oublier
Et il sait que je me démène, pour qu’on aime le regarder.
Mon olivier quand je lui parle, semble comprendre et m'écouter
Et mon père bien avant moi, a dû sûrement lui parler
Et le grand-père de mon père, jusqu’à cet ancêtre oublié
Qui un jour d'un de ses voyages, dans ses bagages l'a ramené
Pour le replanter sur sa terre et mourir à ses côtés.
Il conserve sous son écorce, la mémoire de tout son passé
Et dans sa sève la force, de l'amour qu’on lui a donné.
Il est l'arbre de la sagesse, et il est l'immortalité
Le vent, le froid, ni le feu, ne l'ont jamais terrassé
Et quand après un incendie, au pied du tronc calciné
Comme une étincelle de vie, d'un rejet vert l'arbre renaît
C’est une leçon de morale, qu’il donne à l'homme son ami
Où l'important quand tout va mal, c’est encore et toujours la vie.
J'ai pour mon arbre du respect, car il est ce symbole de vie
Cette vie si dure à porter, quelquefois si injuste aussi
Qu’on en vient à se demander, si Dieu ne s'est pas endormi
Lassé de trop de prières, des hommes qui n’ont pas compris
Qu’avec l'amour sur la terre, on pourrait faire un paradis.
Et plus tard quand je serai vieux, si mes enfants héritent un jour
Pour mon arbre de cet amour, je partirai alors heureux
Pour le jardin des Oliviers, et j’irai remercier Dieu.
S. Bagnis
mardi 23 avril 2013
Intronisation lundi 22 avril de Richard BENAKSAS
C'est toujours un grand moment que l'arrivée d'un nouveau membre au Kiwanis Club Arles Camargue.
Remise des insignes....
... Directory...
... K Mag...
... cravate...
Richard nous remercie et nous dévoile une première idée inspitrée des traditions camarguaise
La joie des membres du club accueillant ce nouveau compagnon fait plaisir à voir.
vendredi 15 février 2013
Soirée St Valentin
Ce jeudi soir, nous avons honoré (dixit notre président Michel Navarro) nos compagnes (enfin, pour ceux qui en ont) en les invitant au restaurant "A côté" de JL RABANEL.
Nous nous sommes régalés de toasts au foie gras accompagnés de marmelade de butter note, d'une cuisse de poulet de Bresse et ses pommes de terre poêlées et enfin d'un fondant au chocolat.
Nos mines réjouies (pour certains) et fatiguées (pour d'autres) nous renseignent sur le déroulement de la soirée...
Nous nous sommes régalés de toasts au foie gras accompagnés de marmelade de butter note, d'une cuisse de poulet de Bresse et ses pommes de terre poêlées et enfin d'un fondant au chocolat.
Nos mines réjouies (pour certains) et fatiguées (pour d'autres) nous renseignent sur le déroulement de la soirée...
mardi 12 février 2013
BARGE
Compte rendu de Fabrice Santini de la conférence devant une salle attentive et passionnée :
Le projet Arles Rhône 3.
Ce projet de mise hors d'eau d'une barge romaine a un intérêt au niveau mondial car il n'y a aucun musée au monde qui présente un bateau entier sorti des eaux .Ceci est dû à la richesse de Trinquetaille .C'était un port important de l'antiquité du - 2ème siècle av JC au 7ème siècle ap JC. Il recevait des cargaisons envoyées en Europe du Nord et était une place multimodale de premier plan. A l'époque comme aujourd'hui encore hélas, tout ce qui ne servait pas était jeté dans le fleuve .Les poubelles et les latrines ont toujours été un lieu de prédilection et source de richesses pour les archéologues .Une cargaison pouvait aussi glisser dans le fleuve, les amphores dans l'antiquité correspondaient à nos bouteilles en plastique, une fois vidées elles étaient jetées (des milliers sont découvertes dans le Rhône). Trinquetaille était une place renommée pour la construction navale (bateaux, outils...)
Sur une bande étroite, Trinquetaille est une place archéologique mondiale préservée car située dans une partie calme et sans courant du fleuve, 60 mètres de large, 300 mètres de long avec des fonds de 0 à 6 mètres au plus profond, la partie centrale du Rhône étant parmi les plus profondes des fleuves d'Europe ( jusqu'à 20 mètres).
Le souci principal est sa dangerosité avec une visibilité ne dépassant pas 50 cm, la présence de germes virulents contaminant rapidement une blessure avec de graves conséquences sanitaires. Ces caractéristiques terribles ont fait que de nombreux objets sont restés en place et préservés.
Les recherches ont débuté en 1980 quand on s'est aperçu du trafic des pillards d'amphores.
Le projet Arles Rhône 3 proprement dit:
Une trentaine d'embarcations ont été découvertes avec seulement 5 barques entières. Il s'agit d'un projet Fouille, Restauration et Présentation d'une barge romaine. Le budget de 9 millions d'euros a été dégagé grâce au conseil général, l'état, la région et le Centre National de Recherches Archéologiques.
La péniche antique de 30 m de long, 3,5 m de large et 1,20 m de franc-bord était chargée de pierre provenant de St Gabriel (église de Fontvieille où se trouve un trou correspondant à une carrière romaine). Les pierres ont été retrouvées en Camargue dans la constitution des routes et des habitations. Sous la barge, un mât découvert de 4 m permettait aux hommes (esclaves) de hâler le bateau, économiquement plus intéressants que la traction animale .A l'avant de la péniche une cuisine intégrale avec son braséro et la vaisselle des bateliers persistaient encore!
La bateau rempli de pierres s'est mis de travers après avoir cassé ses amarres lors d'une crue et, comme le franc-bord de la péniche chargée était de 15 cm, l'eau s'est engouffrée et a coulé le navire, ceci 45-50 ans après JC (époque de Néron). Le bateau s'est enfoncé dans le limon. A sa découverte, 4m de déchets le recouvrait seul l'arrière de la barge était visible (2m sur les 30 m de la barge).
On a remonté 8900 objets entiers qui recouvraient le bateau, de nombreuses amphores et débris ont été laissés dans le Rhône et 20000 objets sont exposés au musée.
Le projet AR3 (fouille, relevage et restauration d'un chaland antique) aura des retombées économiques importantes pour la ville d'Arles(L'exposition César a vu la visite de plus de 200 000 personnes ).
Le National Geographic a envoyé des journalistes de Washington (tirage mondial de 40 millions d'exemplaires), des demandes de chercheurs de Boston et Osaka sont parvenus à Mr Sintes.
Le défi était donc de sortir un bateau de 30 m gorgé d'eau et pesant 80 tonnes .Il a fallu découper le bateau en 10 tronçons qui furent remontés un par un.
Il a été mis au point un caisson flottant avec des barres métalliques glissées sous la barge puis solidarisées. Ensuite un système de vérin manœuvré par une grue devait permettre de remonter les tronçons.
Une autre difficulté fut rencontrée car le chaland était incliné dans le limon, il a donc fallu d'abord le redresser.
Tous les morceaux furent référencés avant mobilisation. La cargaison de 30 tonnes de pierres a été enlevé pierre par pierre et a demandé 1 mois de travail.
Les sections ont été réalisées à la scie égoïne permettant une scission fine de 1mm. Des clous de 40 cm intègres grâce aux conditions anaérobies qui recouvrait la barge ont été un écueil supplémentaire.
Après la remontée des sections, on a enlevé tous les débris, le fond a gardé les traces des pierres jetées. On numérote chaque fragment, 2800 morceaux ont été référencés (numéro, photos...)
Après numérotation, on démonte toutes les structures qui sont emballées puis envoyées aux restaurateurs sous brumisation constante.
Après la découpe se pose le souci du conditionnement .Chaque morceau est emballé dans de l'eau et envoyé à Grenoble au Centre d'Etude Atomique de Grenoble qui restaure les bois gorgés d'eau.
Le bois est plongé dans une solution de polyéthylène glycol qui pénètre le bois, chasse l'eau et stabilise le bois.
On sort le bois, le sèche en le bombardant de rayons Gamma, le bois est alors fixé.
Un 2ème séchage dans des cuves est fait par lyophilisation .On congèle à -40°C, on fait le vide qui permet le phénomène de sublimation (l'eau s'évapore et le bois est parfaitement sec)
Les tronçons sont solidarisés par une résine teintée, le bateau est entièrement scanné en 3D.
Une aile du musée de 800 m2 présentera la barge avec une exposition sur la navigation, les outils utilisés 20 ans après JC constituent une collection unique au monde. Il y aura une évocation des métiers du port avec son administration, sa douane et le quarantième des Gaules. Tout ce qui entrait en Gaulle devait payer 1/40 ème de la valeur de la cargaison qui était ficelée et plombée avec le sceau du port. Cette source de richesse a permis, entre autre, aux douaniers du Rhône de financer le Neptune exposé au musée.
L'aile est en construction et comportera une fosse de 30 mètres qui accueillera la barge avec son mât, sa cargaison en pierres reconstituées, la cuisine avec braséro et vaisselle à l'avant. Elle reposera sur un socle en métal réalisé à Grenoble qui sera remonté au musée. Les structures latérales seront maintenues par des bras invisibles. 3208 clous ont été enlevés, traités à cœur ou détruits puis remis en place ; sans cela, un phénomène dit de Vasa aurait produit de l'acide sulfurique et détruit le bois. Le fer des clous provient de la région de Narbonne (Montagne Noire). Le fond amovible est constitué de chêne et les parties latérales sont des demi-troncs de pins de 45 mètres et vieux de 150 ans venant du Jura. Ces parties sont d'un seul tenant et correspondent au demi-tronc entier sur lesquels on peut observer les traces des outils utilisés par les menuisiers.
Du fait de sa forme fuselé, c'est un bateau de fleuve adapté à la navigation maritime.
Les conditions météorologiques exceptionnelles de 2010 et l'absence de crues ont permis la sortie rapide du chaland d'avril à octobre.
Grâce à cela, les arlésiens pourront admirer ce trésor le 1er octobre 2013 au musée d'Arles Antique.
Photo de notre conférencier Claude Sintes
lundi 11 février 2013
Conférence sur la barge romaine trouvée dans le Rhône
Lundi 11 février 20132 : grand moment au cours de cette statutaire élargie à nos compagnes et amis
par Claude SINTES, conservateur du musée de l’Arles Antique.
La découverte de la barge romaine dans les eaux du Rhône, sa remontée, son transport pour traitement anti corrosion, son retour au Musée …
Le Musée départemental de l’Arles Antique s’agrandit en vue de 2013
LES FOUILLES DU RHÔNE ONT PERMIS DE METTRE AU JOUR DE NOMBREUX OBJETS, LE FAMEUX BUSTE DE CÉSAR MAIS AUSSI UNE BARGE ROMAINE QUI SERONT EXPOSÉS DANS UNE NOUVELLE AILE DU MUSÉE, DEVENU TROP EXIGU.
Le travail de sauvegarde de la barge sera particulièrement complexe, et devrait s’effectuer en plusieurs étapes :
1-Sortir la barge du fleuve
Soit des techniques d’archéologie sous-marine, soit des batardeaux. Cette dernière technique, est beaucoup plus impressionnante car elle isole les fouilles du fleuve, permettant ainsi de travailler au sec, en plein milieu du fleuve.
1-Sortir la barge du fleuve
Soit des techniques d’archéologie sous-marine, soit des batardeaux. Cette dernière technique, est beaucoup plus impressionnante car elle isole les fouilles du fleuve, permettant ainsi de travailler au sec, en plein milieu du fleuve.
Les archéologues ont remonté du Rhône de nombreux objets au caractère exceptionnel de par leur état de conservation et pour l’intérêt qu’ils représentent en offrant un aperçu de la vie telle qu’elle était du temps de l’Arles romaine.
Aujourd’hui, avec l’exposition temporaire autour de César, seules 500 pièces exposées, mais les archéologues ont en déjà remonté plus de 30 000 au total, et il en reste surement encore beaucoup à découvrir et remonter, dont une barge romaine de 30 mètres de long, datée précisément de l’an 30 Après JC.Claude Sintes, le directeur du musée nous précise que « ces objets donnent une véritable compréhension de toute cette organisation commerciale qui se faisait entre l’Europe du Nord et Bassin de la Méditerranée, on comprend comment on organisait le transport des biens, des personnes. C’est une avancée scientifique de premier ordre. Le Conseil Général a souhaité que l’on puisse montrer aux populations, la richesse de ces fouilles, parce qu’elles parlent à nous tous. Avoir des informations sur ce domaine là, c’est comprendre mieux, quelque chose comme la mondialisation, parce que c’était déjà fait d’une certaine mesure à l’époque antique».
2-Traitement spécifique pour sa conservation durable au sec
Le bateau, une fois désossé, sera amené à Grenoble où il sera traité avec des technologies de pointe pour assurer sa bonne conservation future : rayonnements Gamma ( techniques nucléaires) et lyophilisation « Les objets sont traités puis sont congelés, pour que toutes les molécules d’eau à l’intérieur, puissent être extraies sous forme de vapeur. Les bois gorgés d’eau à l’origine seront désormais stables. » explique Claude Sintes.
Le bateau, une fois désossé, sera amené à Grenoble où il sera traité avec des technologies de pointe pour assurer sa bonne conservation future : rayonnements Gamma ( techniques nucléaires) et lyophilisation « Les objets sont traités puis sont congelés, pour que toutes les molécules d’eau à l’intérieur, puissent être extraies sous forme de vapeur. Les bois gorgés d’eau à l’origine seront désormais stables. » explique Claude Sintes.
3-Installation et remontage dans la nouvelle aile du musée
De retour de Grenoble, la barge pourrait être remontée devant le public en vue de l’année culturelle 2013 et sera accompagnée des nombreux objets collectés lors des fouilles du Rhône.
De retour de Grenoble, la barge pourrait être remontée devant le public en vue de l’année culturelle 2013 et sera accompagnée des nombreux objets collectés lors des fouilles du Rhône.
Ces travaux sont estimés à 8 millions d’euros pour une livraison en 2013. Le Conseil Général 13 a prévu un investissement exceptionnel de 6 M€, les 2 M€ restant pourraient être pris à la charge de partenaires privés. Jean Noël Guerini a annoncé ce 7 juin 2010 qu’un accord de principe avait été trouvé dans ce sens avec la Compagnie Nationale du Rhône.
Maquette montrant la découverte de la barge romaine.
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