lundi 21 février 2011

Circuits accompagnants



Vendredi 6 mai 2011 La Camargue sauvage 

9.00 Rendez-vous au Palais des Congrès d'Arles.
9.30 Départ en direction de la manade Saint Antoine.
Arrivée au mas vers 10 h 30, accueil par les gardians, visite de la manade et découverte de la propriété en chariot tracté.
Démonstration de triage des taureaux. Apéritif du mas et sa mouclade, déjeuner traditionnel
L’après midi : départ pour le parc ornithologique de Pont de Gau :
3 sentiers balisés au choix vous permettent d'observer flamands, hérons, cigognes, aigrettes, canards, sarcelles, rapaces et autres petits échassiers.
Accessibles aux personnes handicapés.
Nous finirons par la visite des Saintes Maries de la Mer et de son église fortifiée.
Retour vers 17 h,








Samedi 7 mai 2011 

A la découverte d'Arles 

Matinée libre consacrée à la découverte du marché d'Arles, célèbre pour ses couleurs et senteurs, sur lequel se mêlent produits artisanaux, produits du terroir, gastronomie et décoration...
11.30 : Rendez-vous avec deux guides à l'office de tourisme d'Arles. Présentation de la ville, de son patrimoine, de son Histoire...
12.30 Déjeuner dans un restaurant du centre ville, un déjeuner romain peut être prévu.
14.00 Départ à la découverte du centre ancien, entièrement classé au patrimoine mondial par l'Unesco. L'époque romaine, romane, la Vie de Van Gogh à Arles... tant de thèmes qui seront abordés au cours de la visite.
Entrées dans l'Amphithéâtre et le théâtre antique. 17.00 fin des prestations des guides.


Samedi 7 mai 2011 


Les Alpilles Gourmandes 


9.00 Rendez-vous avec un guide à l'office de tourisme d'Arles. Départ en direction de Fontvieille. Halte au moulin de Daudet (découverte extérieure du site).
Continuation vers un moulin à huile.
10.00 Visite du moulin suivie d'une dégustation de produits oléicoles.
12.30 Déjeuner.
14.00 Visite d'un village de santons représentant la Provence en miniature.
15.00 Continuation vers les Baux de Provence. Visite du village suivie d'une dégustation de produits dans une biscuiterie du village. Temps libre.
17.00 Retour vers Arles par Saint Rémy de Provence. Découverte des Antiques.
18.00 Fin de nos prestations à Arles.

jeudi 10 février 2011

FANIONS DES CLUBS DU DISTRICT

Il y a quelques temps, nous avons demandé à chaque club d'envoyer
leurs fanions pour décorer les salles pendant le congrès.
Je tiens à remercier les clubs de
VALENCE
CANNES CROISETTE 
MAUBEUGE VAUBAN
SAINTES PALISSY
LA BAULE PRESQU'ILE ESTUAIRE DE LA LOIRE
PAU
SELESTAT CENTRE ALSACE LAZARE WEILLER
ARCIS VAL D'AUBE
NIORT
BAYONNE JOSETTE CELHAY
CHÂTEAUROUX LE PUY EN VELAY
DIJON

Bourges
Valence
Beaumes de Venise
Marseille Désirée Clary
Mende Les Sources
Le Puy en Velay
Amiens les Ambianies
Fontenay-le-Comte Mélusine
luneville
Besançon
Villefranche en Beaujolais
Pontarlier Ariarica

Nancy

Yvetot pays de caux
Avignon
Dijon
St Cyr sur Mer  La Ciotat
Bourg en Bresse Ain
Montelimar Le Teil
Oyonnax nantua savoie pays de L’ain
Moulins
AUXERRE
TROYES

LORIENT

METZ AUSTRASIE
LANGON GRAVELAND
PERPIGNAN PAYS CATALAN
LE HAVRE SEINE ESTUAIRE
COLMAR HOHLANDSBOURG
ROUEN GUILLAUME LE CONQUERANT
SANARY LE BEAUSSET JOSEPHINE BAKER
THONON LEMAN CHABLAIS
TOULOUSE HERMES ST EXUPERY
LA SEYNE SIX FOURS ST MANDRIER
VITRY LE FRANCOIS
SAVERNE
FONTENAY LE COMTE
BARENTIN AGNES SOREL
DINAN
ANNEMASSE GENEVOIS SALEVE
METZ 1° CLUB DE FRANCE

Châteaudun KIWANIS club Dunois

LOUHANS BRESSE
SENS EN BOURGOGNE
KIWANIS CLUB St AMAND MONTROND
District belgium-luxembourg
ABBEVILLE
qui ont  réagi à notre demande et nous ont déjà envoyé leurs fanions. 

Dominique Schabat
Secrétaire du Congrès

mercredi 2 février 2011

Le Costume d'Arles vu par Leo Lelée

Le Costume d'Arles vu par Leo Lelée

Quand Leo Lelée arrive en pays d'Arles, c'est le choc inévitable. Un tel charme, une telle noblesse, hérités de l'Antiquité et jalousement conservés, ne peuvent laisser insensible le jeune artiste prêt à vibrer au moindre rayon de beauté qu'il capte d'instinct pour illuminer sa nouvelle palette, ce qui fait dire à Marius Jouveau : «Qui ne l'a point vu courir par les rues, derrière les Arlésiennes qui passaient, pour noter tel détail du costume ou telle attitude commandée par le manteau ou le châle ? Aucun autre peintre ne peut se comparer à lui pour l'exactitude non seulement des vêtements mais encore de l'attitude, de la façon d'être et de se tenir des Arlésiennes».
Tous ces détails font les délices de l'Imagier, dont Marcel Provence, conservateur du Musée du Vieil-Aix, a pu écrire : «Lelée surgira à point pour noter, d'un crayon inlassable, manié par un œil fureteur, une main souple, un corps léger... les ports et les démarches. La plume ou le pinceau de cet «Anjouvin», devenu provençal, aura noté inlassablement, fidèlement, intelligemment. Sa moisson d'attraits divers est considérable et précieuse au suprême degré».
De ces carnets et de ces croquis, naissent dans l'atelier des planches entières d'études de pose qu'il complète par des observations relevées dans les vitrines du Museon. Parfois c'est lui qui corrige, refait, aménage, crée, installe, en collaboration avec Frédéric Mistral et Honoré Dauphin puis avec Fernand Benoit, les mannequins et leurs décors vestimentaires, redonnant aux filles d'Arles le goût et l'idée du port du costume traditionnel. Jacques Gilles évoque en termes éloquents ce souci de Lelée : «Le nombre croissant d'Arlésiennes en costume était pour lui comme une récompense méritée. Combien n'a-t-il pas donné de ses dessins pour que, disait-il, en chaque maison la vue d'une coiffe ou d'une chapelle fasse des envieuses».
Un journaliste de l'époque commentant le premier contact de Frédéric Mistral avec les Arlésiennes de Lelée a pu écrire : «Ce fut un émerveillement des yeux quand, succédant les unes aux autres, hors de leurs gaines protectrices, les images accrochées ici, accotées là, voire essaimées sur le sol, développèrent aux regards la suggestion de leur magie». Il concluait : «Lelée est bien incontestablement le véritable traducteur de ce poème vivant que l'on nomme l'Artésienne».
Lelée a fixé définitivement le costume d'Arles, la façon de se vêtir, de se coiffer... et la meilleure façon de le porter, dans un « traité sur le costume d'Arles », qui fait référence.
« J'ai publié vingt-deux planches de mode, qui représentent le costume arlésien et les transformations qui lui ont été faites à différentes époques » disait-il...
Les planches de ce traité sont reproduites intégralement (p. 130 à 147) de l'excellent ouvrage « De Lelée à d'Arbaud » que j'ai publié en autoédition, disponible chez l'auteur : 7 Rue Commandant Maigre - Arles T 0490968640 (36 €)
Michel GAY
Communiqué de presse 24/1/11
Michel GAY au Carré d'Art
Historien spécialiste « Arts et Lettres de France », Michel GAY vient de publier un nouvel ouvrage dédié « au Midi qui chante ». Sorti des presses des Editions de l'Officine 45 Rue des Petites Ecuries -75010 PARIS, le livre a été présenté à la Presse fin 2010, au Salon annuel du Livre, dans les galeries d'honneur de l'Hôtel des Invalides.
De l'avis unanime, cet ouvrage relié de 250 pages, enrichi de plus de 500 magnifiques illustrations est considéré comme l'un des meilleurs des plus récents documents consacrés aux cultures provençale et languedocienne. Ce qui lui a valu d'obtenir plusieurs prix d'honneur, nationaux ou internationaux.
L'auteur a dédicacé l'ouvrage, lors du Salon de la Biographie, au Carré d'Art de Nîmes, Dimanche 30 Janvier 2011, de 14 à 19 h. (Entrée libre).
http://leo.lelee.free.fr/

mardi 1 février 2011

Les découvertes archéologiques récentes à Arles

Le DRASSM (Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-marines), est un organisme d'Etat chargé de la gestion administrative et scientifique du patrimoine sous-marin et fluvial au niveau national. C'est à ce titre que ses agents interviennent dans le lit du Rhône à Arles depuis 1986, moment où les premières découvertes de gisements et de dépotoirs portuaires antiques (par dès plongeurs amateurs à l'origine), attirent l'attention des scientifiques. Au début les campagnes sont sporadiques et limitées à quelques jours par an, mais la richesse des vestiges amène le souhait partagé par l'Etat et par les collectivités en charge du musée archéologique d'Arles (la Ville puis le département des Bouches du Rhône) d'intensifier les travaux. Sous la direction de Luc Long, puis plus tard sous celle aussi de Sabrina Marlier, Sandra Greck et David Djaoui, des opérations de sondages, de repérages pour la carte archéologique et de fouilles programmées sont organisées, principalement dans la portion urbaine du fleuve, puis en amont et en aval.
Avec ces recherches régulières, le nombre d'objets découverts croit singulièrement. Amphores, modestes témoignages de la vie quotidienne, vestiges sculptés de marbre ou de métal, céramiques, pièces d'architecture navale, livrent peu à peu une image de la ville, de la navigation fluviomaritime et des échanges commerciaux, qui se précisent au fil du temps. L'année 2007 est particulièrement fructueuse : l'équipe du DRASSM, qui surveille les travaux d'aménagements de berges réalisés par la Compagnie Nationale du Rhône, découvre une épave fluviale de 30m de long, dans un état exceptionnel de conservation. La même année, les plongeurs remontent, plus en amont, une vingtaine de statues ou fragments de sculpture en marbre et en bronze.
Au delà du caractère spectaculaire des objets « inventés » pendant plus de vingt ans et de leur retentissement médiatique mondial (le portrait attribué à César en est la preuve), ces travaux mettent en lumière, pour la première fois à cette échelle, les relations commerciales étroites et les circulations de biens et de personnes reliant la Méditerranée au cœur du continent européen : le rôle éminent qu'Arles et la basse vallée du Rhône ont joué lors de ces contacts est désormais mieux cerné.
Claude SINTES
Directeur du Musée départemental de l'Arles antique

Les 33 Printemps du Club d’Arles

Il y a 33 ans, le 14 novembre 1977, le Salon d'Honneur de l'Hôtel de Ville  d’Arles accueillait le Docteur Don Christofari et ses pionniers pour la remise de Charte au Kiwanis Club Arles Camargue, nouveau venu parmi les Clubs Service de la ville, et fraichement crée puisque ses statuts ont été déposé le 27 octobre.
Dans la même salle, nous avons rejoué «Vingt ans après… puis Trente ans après». Les Maires, Paolo Toeschi en 1997, puis Hervé Schiavetti en 2007, nous ont à chaque fois reçus, Présidents et Gouverneurs en exercice, ainsi que tous les membres du Club, Si plusieurs des fondateurs fidèles à leur engagement initial étaient encore présents il y a 13 ans, il n’en restait plus que 3 en 2008. Actuellement, un seul fondateur est encore fidèle au poste, Francis Lionnet, resté très actif. Il préside la commission admission (poste éminemment important) et nous régale en début de chaque statutaire par le rappel des événements historiques s’étant déroulés à la date du jour.
Le rôle social du Kiwanis dans la Cité, ses actions auprès des déshérités comme ses initiatives culturelles ont, à chaque cérémonies d’anniversaire, été soulignés dans les discours des maires, qui ont, par ailleurs, félicité le Club pour sa longévité, sa ténacité, son entregent.
Revenons sur le recrutement : notre club est très vivant ; ses effectifs se renouvellent régulièrement grâce entre autre à Michel Navarro, surnommé affectueusement LE PARRAIN (récompensé par un AWARD il y a quelques années), notre ami n’a pas assez de doigts pour compter ses filleuls. Chaque année, 2 à 3 nouveaux membres intègrent le club. Cependant notre club vient de perdre plusieurs membres du fait des hasards de la vie (déménagement, problèmes familiaux…) : notre effectif est passé de 39 à 32 Kiwaniens en 4 ans.
Nous avons parrainé un club féminin il y a 13 ans ; ses membres, pourtant très actives, n’ont malheureusement pas réussi à tenir jusqu’à la remise de charte.
Nous réalisons de nombreuses actions sociales (aussi bien des aides ponctuelles à des enfants ou des familles en difficulté que des événements publiques tel que l’opération «Pas un enfant sans jouets », opération organisée par Paul Martinot réunissant sur la place de la mairie plusieurs animations pour enfants le 2° dimanche de décembre. A cette occasion sont récoltés environ 10000 jouets (apportés par lesdits enfants dans la fontaine de la place) ; ces jouets sont redistribués par notre partenaire depuis 15 ans : les RESTOS du CŒUR.
Nous organisons également des conférences sur des sujets aussi variés  que la bourse, des événements historiques, l’élevage de toros par un manadier, la découverte de régions de Camargue du point de vue environnemental, ou les chemins de St Jacques de Compostelle.
Depuis 2 ans, nous faisons une étape du chemin de St Jacques de Compostelle au printemps qui se termine par un bon repas (nous n’en sommes pas moins Kiwaniens gourmands). A propos de gourmandise, chaque automne, un weekend dégustation est organisé par le responsable animation François Germe dans des régions connues pour leur gastronomie telles que le Gers, le Périgord… La commission animation hyperactive nous concocte également chaque année un voyage (suivi d’une soirée en costumes du pays avec projection du diaporama retraçant les péripéties vécues par les participants) : l’Italie, la Tunisie, l’Egypte, l’Irlande, la Grèce.. ont ainsi reçu la visite des Kiwaniens Arlésiens, donnant lieu parfois à des rencontres avec les Kiwaniens autochtones.
Comme tout groupe d’hommes, nous vivons des hauts et des bas dans nos relations ; mais nous gardons tous en tête certains moments exceptionnels qui transforment une statutaire banale en un moment mémorable.
En voici un qui me revient en mémoire : lors de l’accueil d’un futur postulant, nous avons fait un tour de table pour nous présenter. Quand ce fût le tour de Pierre Yves Murcia, il nous raconta son enfance en Algérie et nous tint en haleine pendant plus d’une demi heure, tirant les larmes de plusieurs d’entre nous, tout cela dans un silence tout à fait inhabituel..
Notre club a assumé son rôle au sein de la division, pas moins de 5 lieutenants gouverneur et 4 secrétaires de division sont issus de Arles Camargue ; par ailleurs, le 3° congrès du district à Avignon, préparé sous le lieutenant gouverneur François Germe, a eu le soutien d’Arles.
Et maintenant, honneur suprême, nous accueillons le congrès dans notre ville. Ce n’est pas qu’un honneur car la somme de travail est importante, mais, comme tout projet d’envergure, cela permet de souder encore plus l’équipe arlésienne et de renforcer les liens avec les clubs de la division ainsi qu’avec les responsables nationaux qui nous réservent lors de chaque contact un accueil sympathique, attentif et compréhensif.
Nous avons présenté récemment le congrès aux élus de la ville ainsi qu’aux acteurs économiques et culturels dans une salle chez Chico ; le projet a été unanimement apprécié et le maire nous a assuré du soutien de la ville (soutien dont nous avons déjà mesuré les premiers effets)

Dominique Schabat
Secrétaire du Congrès 2011