vendredi 17 mai 2013

Le Kiwanis participe au marathon des Alpilles



 Dimanche 28 avril 2013 a eu lieu le marathon d'Arles par équipe en faveur de la recherche contre le cancer, organisé par l'association "Vaincre le cancer en pays d'Arles.
A cette occasion le Kiwanis Arles - Camargue présentait 2 équipes de 3 coureurs.


Malgré une météo hivernale , le départ était donné au stade Fourchon en Arles. Le premier relais au bout de 16 km se faisait à l'entrée de la commune de Fontvieille. La 2 ème partie de 14 km emmenait les coureurs à travers le site magnifique des Alpilles.  Le 3 ème relais était réalisé au pied du moulin d'Alphonse Daudet à Fontvieille et le dernier concurrent parcourait les 12 km restants pour retourner en Arles au stade Fourchon où un buffet les attendait.
Une ambiance très conviviale qui a vu la participation de 153 équipes.
Nos coureurs du Kiwanis étaient soutenus par les sportifs aguerris des Foulées de l'Olivier de Mouriès , village des Alpilles voisins.
Des performances fort honorables ont comblé nos kiwaniens , heureux d'avoir œuvré pour cette manifestation caritative : 

Nom Prénom Temps Temps global Place
BARGIER  Jacques 1h39'56
TISSIER Gregory 1h03'20
MATHERON Bernard 1h12'55 3h56'11 109°
FERRIER Pierre 1h28'21
SANTINI Fabrice 1h18'02
BONNET Christian 1h15'13 4h01'36 123°

mercredi 15 mai 2013

Poèmes de S. BAGNIS lus par Jacques mercredi 8 mai 2013


A MES AMIS


S'il ne me restait plus qu’une heure à travailler 
 c 'est dans mes oliviers que la passerais 
 S'il ne me restait plus, qu’une heure à regarder 
 ce serait nos Alpilles qu’un soir j 'admirerais 
 S'il ne me restait plus, qu’une heure à écouter 
 c 'est le chant des cigales, je crois que j 'aimerais 
 S'il ne me restait plus, qu’une heure pour aimer 
 c 'est encore Toi, ma femme que je rechoisirais 
 Et, s'il ne me restait, qu’une heure d'amitié c 'est à vous mes amis que je la donnerais.

Car j 'ai besoin d'amis, c'est pour moi nécessaire 
 comme j'ai besoin d'eau, comme j'ai besoin d'air 
Tout au long de sa vie, on a besoin d'amis 
 de savoir, qu’on vous aime, et qu’on vous apprécie 
 pas parce qu’on est plus fort, plus riche ou plus beau 
 simplement pour soi-même, et sans a priori 
 malgré tous nos travers, et nos sautes d'humeur 
 quand on a des problèmes, quand on a des malheurs 
 tout au long de sa vie, on a besoin d'amis.

Bien sûr on a des joies, au sein de sa famille
des peines aussi parfois, si fortes qu'on vacille
ces jours-là, ils sont là, silencieux mais présents
leurs yeux vous réconfortent, comme des mains qu’on tend.

L'amitié je le crois, celle avec un grand A 
 c’est comme un tatouage, ça ne s'efface pas 
 certaines mal gravées, dans le temps s'éliminent 
 ça vous fait mal longtemps, au creux de la poitrine 
 comme si dans le cœur, on avait une épine 
 et si c’était sincère, ça ne guérit pas.

Aujourd’hui quarante ans, comme on dit ça se fête 
 mais le plus beau présent, qu’ensemble vous me faîtes 
 c 'est d'être ici présents, merci de tout mon être 
 et le souhait ce soir, que devant vous j 'exprime 
 c 'est qu’à ma dernière heure, j'ai encore votre estime.

Le dernier berger


On n’imagine pas, quand on vit en Provence
de parler du pays, sans évoquer Mistral
le vent du même nom, le soleil, les cigales.

On n’imagine pas, nous gens du pays d'Arles
vivre sans les Alpilles, ou sans les oliviers
sans ce soleil qui brille, et qui nous fait chanter
et dans ce lieu magique, ce désert de galets
dans ce pays de Crau, de lumière arrosé
on n’imagine pas, on veut pas y penser
à la Crau sans agneaux, à la Crau sans bergers.

L'agneau c’est la légende, les contes pour enfants
il accompagne l'homme, depuis la nuit des temps
l'agneau c’est l'innocence, l'agneau c'est la douceur
tant de choses qui manquent, aujourd'hui dans nos cœurs.

Des bergers il en reste, des vrais des passionnés
qui parlent à leurs bêtes, qui aiment leur métier
on l'appelle métier, mais c’est un sacerdoce, que celui de berger
comme un prêtre est lié à Dieu, à ses fidèles
c’est de ses bêtes, lui, qu’il est le prisonnier.

Il est l'un des symboles du pays provençal
comme l'est le gardian, comme l'est le Mistral
l'Alpille aux roches blanches, l'olivier argenté les cigales
qui chantent, le ciel trop pur l'été.

Ce sont ces choses simples, qui font notre bonheur
ces choses qu’on côtoie, sans s'en apercevoir
où le sot ne verra, peu ou pas de valeur
mais où riche sera, celui qui sait les voir.

Et quand viendra le jour, où le dernier berger, chassé de son royaume
fermera pour toujours, en pleurs, les vieilles portes, de sa bergerie morte
et sans se retourner, s'en ira, sans parler, pour cacher son chagrin
alors, va dire au Monde, qu’il faut se préparer,
que c’est bientôt la fin.

 OLIVIER, MON AMI


Mon olivier quand je lui parle, semble comprendre et m'écouter
Ses feuilles luisent à mon approche, quand je viens pour le caresser
Et frissonnent au moindre souffle, comme les cheveux d'une fée
Il sait deviner mes peines, et me les vite oublier
Et il sait que je me démène, pour qu’on aime le regarder.

Mon olivier quand je lui parle, semble comprendre et m'écouter
Et mon père bien avant moi, a dû sûrement lui parler
Et le grand-père de mon père, jusqu’à cet ancêtre oublié
Qui un jour d'un de ses voyages, dans ses bagages l'a ramené
Pour le replanter sur sa terre et mourir à ses côtés.

Il conserve sous son écorce, la mémoire de tout son passé 
 Et dans sa sève la force, de l'amour qu’on lui a donné.

Il est l'arbre de la sagesse, et il est l'immortalité
Le vent, le froid, ni le feu, ne l'ont jamais terrassé
Et quand après un incendie, au pied du tronc calciné
Comme une étincelle de vie, d'un rejet vert l'arbre renaît
C’est une leçon de morale, qu’il donne à l'homme son ami
Où l'important quand tout va mal, c’est encore et toujours la vie.

J'ai pour mon arbre du respect, car il est ce symbole de vie
Cette vie si dure à porter, quelquefois si injuste aussi
Qu’on en vient à se demander, si Dieu ne s'est pas endormi
Lassé de trop de prières, des hommes qui n’ont pas compris 
Qu’avec l'amour sur la terre, on pourrait faire un paradis.

Et plus tard quand je serai vieux, si mes enfants héritent un jour
Pour mon arbre de cet amour, je partirai alors heureux 
Pour le jardin des Oliviers, et j’irai remercier Dieu.

S. Bagnis